Papéis de Alexandria*: Poema dedicado a Maurice Audin

16-07-2009
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Poema de Messaour Boulanouar(extracto) CHEMINS à Mauricemartyr au feu de fableta tombe elle est en nous elle est en notre force d’arbre en notre terre où notre peuple saigne et ’engendre à nouveau entre les haltes où nous disons ton nom qui chante sur les lèvres que gerce le sel noir de l’aube et les mauvais présages au venin de crotale. nuit de venin autour de nos maisons sur nos chemins d’exils hors du temps sans rivage où la couleur nous cerne de possibles épars dans la vigne future silence où nous osons parler des signes et du printemps et de leur résonance en notre vivre simple où nous avons à cœur de porter témoignage de ta présence en nous en notre cœur et parme nous en nos chemins d’exils que nous portons partout de fête en deuil où l’on nous interroge: de quelle ivre vendange nous sommes nous sauvés en cet éclair sauvage où nous fêtions de grand matin la vie que nous avions en nous au cœur où nous tenions à vivre notre temps à être-ta tombeelle est en nous elle est en notre force d’arbre nous en garons mémoire en notre vivre simple en notre espoir de pluie où l’on viendra de loin pour vérifier son cœur et se donner la main et rendre à la lumière en fête sa force d’astre sa houle de printemps son cri de neige en armes prés de la source éteinte au soir de givre où la campagne morte nous garde transis de froid face au dernier soleil dernier soleil dernier berger du lent troupeau d’étoiles qui viens en nous luire et chanter instruire en l’herbe populaire le plus petit brin d’herbe la plus humble violette à l’enivrante odeur qui m ‘emporte au large où nous chantons pour rompre le silence qui te cache au peuple au pauvre au travailleur limpide qui patiente sous terre où nous chantons pour gravir le printemps qui nous hante d’exils en la ténèbre atroce où nous sommes tus où nous taisons la vieille nuit et nous engendre au signe de l’ancêtre qui règne encore en notre asile où nous pleurons sans fin d’être encore orphelins du premier cri de l’aube où nous prenions racines en notre humaine argile en notre terre en notre éclat de silex et de pain de neige et de verdure en notre éclat d’éclair et de salaire de honte.


Poema de Messaour Boulanouar(extracto) CHEMINS à Mauricemartyr au feu de fableta tombe elle est en nous elle est en notre force d’arbre en notre terre où notre peuple saigne et ’engendre à nouveau entre les haltes où nous disons ton nom qui chante sur les lèvres que gerce le sel noir de l’aube et les mauvais présages au venin de crotale. nuit de venin autour de nos maisons sur nos chemins d’exils hors du temps sans rivage où la couleur nous cerne de possibles épars dans la vigne future silence où nous osons parler des signes et du printemps et de leur résonance en notre vivre simple où nous avons à cœur de porter témoignage de ta présence en nous en notre cœur et parme nous en nos chemins d’exils que nous portons partout de fête en deuil où l’on nous interroge: de quelle ivre vendange nous sommes nous sauvés en cet éclair sauvage où nous fêtions de grand matin la vie que nous avions en nous au cœur où nous tenions à vivre notre temps à être-ta tombeelle est en nous elle est en notre force d’arbre nous en garons mémoire en notre vivre simple en notre espoir de pluie où l’on viendra de loin pour vérifier son cœur et se donner la main et rendre à la lumière en fête sa force d’astre sa houle de printemps son cri de neige en armes prés de la source éteinte au soir de givre où la campagne morte nous garde transis de froid face au dernier soleil dernier soleil dernier berger du lent troupeau d’étoiles qui viens en nous luire et chanter instruire en l’herbe populaire le plus petit brin d’herbe la plus humble violette à l’enivrante odeur qui m ‘emporte au large où nous chantons pour rompre le silence qui te cache au peuple au pauvre au travailleur limpide qui patiente sous terre où nous chantons pour gravir le printemps qui nous hante d’exils en la ténèbre atroce où nous sommes tus où nous taisons la vieille nuit et nous engendre au signe de l’ancêtre qui règne encore en notre asile où nous pleurons sans fin d’être encore orphelins du premier cri de l’aube où nous prenions racines en notre humaine argile en notre terre en notre éclat de silex et de pain de neige et de verdure en notre éclat d’éclair et de salaire de honte.

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