Papéis de Alexandria*: Arthur Fellig "Weegee"

10-10-2009
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Texto extraído de «Polar Noir»Weegee ou la photographie noireNaked City Pour 5$ l'épreuve, dans les années 30 et 40, le reporter-photographe qui passait ses nuits dans les rues de la ville, dormait à peu près n'importe où, vendait aux journaux de New York ces photos saisissantes en noir et blanc qui racontaient les drames de la rue de cette ville dejà gigantesque.Arthur Fellig (1899-1968), surnommé Weegee, ce photographe "instinctif" ne croyait qu'à l'instantané, à l'enregistrement à chaud des scènes dramatiques de la vie quotidienne, scènes captées par son Speed Graphic de reporter dont le flash éclairait de manière impitoyable les drames nocturnes des rues de New York. Au délà du fait divers, Weegee décida de fixer l'image des témoins en plus de celle des victimes et des coupables, créant ainsi une fresque dure et précise qui révélait les aspects sombres et cachés de la Ville, qui faisait apparaître la Naked City (Cité sans voiles) (1) [ comme il qualifia lui-méme un album rassemblant quelques unes de ses photos marquantes en 1945].New York NoirDes 10 années passées dans les rues de New York, de 1935 à 1945, pour alimenter les quotidiens locaux en photos de faits divers ou d'évènements spectaculaires, Weegee ramena une moisson incroyable de documents en noir et blanc, parmi lesquels les meurtres, les gangsters, et la violence avaient une place importante. Sa maniére de fixer dans ses clichés les masses blanches et les zones d'ombre, ainsi que certains détails en demi-teintes, capte l'atmosphère réaliste des événements, le tout soutenu par un cadrage infaillible soulignant discrètement l'aspect dramatique de l'instant saisi. Sans formation artistique, sans vouloir se comporter en photographe d'élite, Weegee, en suivant son instinct et ses qualités de voyeur de génie, fixera sur photos un compte-rendu dur, réaliste et sans concession, d'une ville et de ses habitants. Cadavres d'hommes abattus en rue, coupables emmenés par la police, gangsters se cachant la face, badauds effrayants se délectant de l'horreur du quotidien, incendies que les pompiers ont difficile de maîtriser, tout est là!


Texto extraído de «Polar Noir»Weegee ou la photographie noireNaked City Pour 5$ l'épreuve, dans les années 30 et 40, le reporter-photographe qui passait ses nuits dans les rues de la ville, dormait à peu près n'importe où, vendait aux journaux de New York ces photos saisissantes en noir et blanc qui racontaient les drames de la rue de cette ville dejà gigantesque.Arthur Fellig (1899-1968), surnommé Weegee, ce photographe "instinctif" ne croyait qu'à l'instantané, à l'enregistrement à chaud des scènes dramatiques de la vie quotidienne, scènes captées par son Speed Graphic de reporter dont le flash éclairait de manière impitoyable les drames nocturnes des rues de New York. Au délà du fait divers, Weegee décida de fixer l'image des témoins en plus de celle des victimes et des coupables, créant ainsi une fresque dure et précise qui révélait les aspects sombres et cachés de la Ville, qui faisait apparaître la Naked City (Cité sans voiles) (1) [ comme il qualifia lui-méme un album rassemblant quelques unes de ses photos marquantes en 1945].New York NoirDes 10 années passées dans les rues de New York, de 1935 à 1945, pour alimenter les quotidiens locaux en photos de faits divers ou d'évènements spectaculaires, Weegee ramena une moisson incroyable de documents en noir et blanc, parmi lesquels les meurtres, les gangsters, et la violence avaient une place importante. Sa maniére de fixer dans ses clichés les masses blanches et les zones d'ombre, ainsi que certains détails en demi-teintes, capte l'atmosphère réaliste des événements, le tout soutenu par un cadrage infaillible soulignant discrètement l'aspect dramatique de l'instant saisi. Sans formation artistique, sans vouloir se comporter en photographe d'élite, Weegee, en suivant son instinct et ses qualités de voyeur de génie, fixera sur photos un compte-rendu dur, réaliste et sans concession, d'une ville et de ses habitants. Cadavres d'hommes abattus en rue, coupables emmenés par la police, gangsters se cachant la face, badauds effrayants se délectant de l'horreur du quotidien, incendies que les pompiers ont difficile de maîtriser, tout est là!

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