Papéis de Alexandria*: Marc Riboud

16-07-2009
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biografiafonte :Monsieur Photo Manifestação pela paz no Vietname, Marcha sobre Washington,1967 Marc Riboud naît le 24 juin 1923 à Lyon dans une famille de sept enfants.À l’Exposition Universelle de Paris de 1937, il prend ses premières photos avec le Vest-Pocket utilisé par son père dans les tranchées de 14 - 18.En 1943 - 1944, dans le Vercors, il participe aux combats du maquis. De 1945 à 1948, il fait des études d’ingénieur à l’École Centrale de Lyon.À Villeurbanne, de 1948 à 1951, il travaille en usine. À l’issue d’une semaine de vacances prise pour photographier le Festival de Lyon, il oublie de retourner à l’usine et décide de se consacrer à la photographie.Il séjourne alors trois mois à New York et découvre que la photographie est à l’honneur dans les musées.À Paris, il rencontre Henri Cartier-Bresson et les autres fondateurs de Magnum. Capa l’invite à rejoindre l’agence en 1953. Sa photographie du « Peintre de la Tour Eiffel » lui vaut sa première publication, dans Life.Robert Capa l’envoie à Londres « pour voir les filles et apprendre l’anglais ». Il n’apprend pas l’anglais mais photographie intensément. Entre 1955 et 1957, il part en Inde en Land-Rover, y séjourne un an puis se rend en Chine.Plus tard, il est élu vice-président puis président de Magnum. Après un séjour de trois mois en URSS en 1960, il couvre les indépendances en Algérie e en Afrique noire.L’Overseas Press Club lui décerne en 1966 son prix pour le livre The Three Banners of China.Entre 1968 et 1969, il effectue des reportages au Sud et au Nord Vietnam. L’année suivante, l’Overseas Press Club le récompense à nouveau pour Faces of North VietnamEn 1971, il photographie la guerre du Bangladesh.Depuis les années 80, plusieurs voyages au Moyen-Orient et en Orient, au Cambodge, en Chine et au Japon. Il photographie aussi en France et retourne plusieurs fois à Shanghaï pour son livre Demain Shanghaï.Entre 1998 et 2000, il effectue plusieurs séjours à Istanbul en vue d’un livre. Leeds, InglaterraBIBLIOGRAPHIE DE MARC RIBOUDWomen of Japan, 1959.Le Bon Usage du monde, 1964.Three Banners of China, 1966.Faces of North Vietnam, 1970.Bangkok, 1972.Chine : Instantanés de Voyage, 1980.Visions of China , Travelling Light, 1981.Marc Riboud, photos choisies 1953-1985 , Editions de La Martinière, 1985.Marc Riboud : Journal, 1986.Marc Riboud : l’embarras du choix, 1988.Photo Poche 37 : Marc Riboud, Editions Actes Sud, Paris, 1989.Huang Shan , Flammarion, 1989.Le Grand Louvre, 1989.Capital of Heaven, Doubleday, 1990.Angkor : The Serenity of Buddhism , Editions Thames & Hudson, 1992.In China , 1996.Marc Riboud : Photographs at Home and Abroad (de Claude Roy), Editions Harry N. Abrams, 1998.Quarante ans de photographie en Chine, (texte de Jean-Claude Guillebaud), Imprimerie Nationale, Paris, 2003.Istanbul, 1950-2000, Éditions Nathan, Paris, 2003.Demain Shanghaï : Shanghai Tomorrow , (préface de Caroline Puel), Delpire, Paris, 2003.Marc Riboud, 50 ans de photographie , Éditions Flammarion, Paris, 2004.Marc Riboud, voyageur magnifiquepar Annick Cojean, journaliste au MondeCet homme est libre. Cet homme est passionné. C'est un voyageur magnifique que le monde continue d'étonner.Cet homme est libre. Parce qu'il sait se perdre sur les chemins du monde, sans jamais s'égarer dans les méandres de l'Histoire. Parce qu'il aime l'aventure, adore la fantaisie, recherche l'imprévisible, mais garde ses distances avec les événements, son libre arbitre dans les débats d'idées, une belle indépendancedevant les idéologies. Cet homme d'image est un homme de culture qui, dans son sac de photographe, a toujours plusieurs livres. Et sur sa table de travail, à portée de main, quelques belles citations.Cet homme est libre. Il aime et il photographie intensément la vie. Il ne cherche pas d'effet. Il ne prend pas la pose. Quand on lui demande de commenter l'une de ses photos, le voilà qui hésite, pudique, embarrassé. Ses longs doigts approchent alors l'image, indiquent des lignes, effleurent une courbe, s'attardent sur un détail. Et puis non, décidément, on se passera de mots. Ils seraient malhabiles. L'œil seul fera son chemin.Nota: fotos não identificadas à direita : em cima, Claudia Cardinale, em 1967; em baixo, pintura da Torre Eiffel.


biografiafonte :Monsieur Photo Manifestação pela paz no Vietname, Marcha sobre Washington,1967 Marc Riboud naît le 24 juin 1923 à Lyon dans une famille de sept enfants.À l’Exposition Universelle de Paris de 1937, il prend ses premières photos avec le Vest-Pocket utilisé par son père dans les tranchées de 14 - 18.En 1943 - 1944, dans le Vercors, il participe aux combats du maquis. De 1945 à 1948, il fait des études d’ingénieur à l’École Centrale de Lyon.À Villeurbanne, de 1948 à 1951, il travaille en usine. À l’issue d’une semaine de vacances prise pour photographier le Festival de Lyon, il oublie de retourner à l’usine et décide de se consacrer à la photographie.Il séjourne alors trois mois à New York et découvre que la photographie est à l’honneur dans les musées.À Paris, il rencontre Henri Cartier-Bresson et les autres fondateurs de Magnum. Capa l’invite à rejoindre l’agence en 1953. Sa photographie du « Peintre de la Tour Eiffel » lui vaut sa première publication, dans Life.Robert Capa l’envoie à Londres « pour voir les filles et apprendre l’anglais ». Il n’apprend pas l’anglais mais photographie intensément. Entre 1955 et 1957, il part en Inde en Land-Rover, y séjourne un an puis se rend en Chine.Plus tard, il est élu vice-président puis président de Magnum. Après un séjour de trois mois en URSS en 1960, il couvre les indépendances en Algérie e en Afrique noire.L’Overseas Press Club lui décerne en 1966 son prix pour le livre The Three Banners of China.Entre 1968 et 1969, il effectue des reportages au Sud et au Nord Vietnam. L’année suivante, l’Overseas Press Club le récompense à nouveau pour Faces of North VietnamEn 1971, il photographie la guerre du Bangladesh.Depuis les années 80, plusieurs voyages au Moyen-Orient et en Orient, au Cambodge, en Chine et au Japon. Il photographie aussi en France et retourne plusieurs fois à Shanghaï pour son livre Demain Shanghaï.Entre 1998 et 2000, il effectue plusieurs séjours à Istanbul en vue d’un livre. Leeds, InglaterraBIBLIOGRAPHIE DE MARC RIBOUDWomen of Japan, 1959.Le Bon Usage du monde, 1964.Three Banners of China, 1966.Faces of North Vietnam, 1970.Bangkok, 1972.Chine : Instantanés de Voyage, 1980.Visions of China , Travelling Light, 1981.Marc Riboud, photos choisies 1953-1985 , Editions de La Martinière, 1985.Marc Riboud : Journal, 1986.Marc Riboud : l’embarras du choix, 1988.Photo Poche 37 : Marc Riboud, Editions Actes Sud, Paris, 1989.Huang Shan , Flammarion, 1989.Le Grand Louvre, 1989.Capital of Heaven, Doubleday, 1990.Angkor : The Serenity of Buddhism , Editions Thames & Hudson, 1992.In China , 1996.Marc Riboud : Photographs at Home and Abroad (de Claude Roy), Editions Harry N. Abrams, 1998.Quarante ans de photographie en Chine, (texte de Jean-Claude Guillebaud), Imprimerie Nationale, Paris, 2003.Istanbul, 1950-2000, Éditions Nathan, Paris, 2003.Demain Shanghaï : Shanghai Tomorrow , (préface de Caroline Puel), Delpire, Paris, 2003.Marc Riboud, 50 ans de photographie , Éditions Flammarion, Paris, 2004.Marc Riboud, voyageur magnifiquepar Annick Cojean, journaliste au MondeCet homme est libre. Cet homme est passionné. C'est un voyageur magnifique que le monde continue d'étonner.Cet homme est libre. Parce qu'il sait se perdre sur les chemins du monde, sans jamais s'égarer dans les méandres de l'Histoire. Parce qu'il aime l'aventure, adore la fantaisie, recherche l'imprévisible, mais garde ses distances avec les événements, son libre arbitre dans les débats d'idées, une belle indépendancedevant les idéologies. Cet homme d'image est un homme de culture qui, dans son sac de photographe, a toujours plusieurs livres. Et sur sa table de travail, à portée de main, quelques belles citations.Cet homme est libre. Il aime et il photographie intensément la vie. Il ne cherche pas d'effet. Il ne prend pas la pose. Quand on lui demande de commenter l'une de ses photos, le voilà qui hésite, pudique, embarrassé. Ses longs doigts approchent alors l'image, indiquent des lignes, effleurent une courbe, s'attardent sur un détail. Et puis non, décidément, on se passera de mots. Ils seraient malhabiles. L'œil seul fera son chemin.Nota: fotos não identificadas à direita : em cima, Claudia Cardinale, em 1967; em baixo, pintura da Torre Eiffel.

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