o tempo das cerejas*: A Arca de Zoé e as crianças do Chade

24-05-2011
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Um caso muito sérioA organização «humanitária» francesa «A Arca de Zoé» apresenta-se com a imagem tocante (acima) com que identifica o seu sítio na Net mas o caso do Chade (cerca de noventa crianças que, não sendo de facto órfãs, teriam sido ardilosamente aliciadas com vista à sua futura adopção no Ocidente) levanta consideráveis suspeitas e terríveis interrogações.Para já, a justiça francesa alargou a investigação sobre esta organização à «ajuda à permanência irregular de estrangeiros em França» com a circunstância agravante de ter «como efeito, para menores estrangeiros, de os afastar do meio familiar ou do seu ambiente tradicional», ou seja, um delito passível de uma pena de 10 anos de cadeia e 750 000 euros de multa.É claro, entretanto, que esta decisão da justiça fancesa, para além das intenções ou convicções, pode visar marcar pontos no braço-de-ferro que se travará entre as autoridades francesas e chadianas para decidir qual é a jurisdição nacional a quem competirá julgar este caso.De uma coisa não pode haver dúvida: o caso merece uma investigação aprofundada (esta era a primeira «expedição» deste género da «Arca» ?) e o mundo inteiro precisa de saber a verdade sobre a actuação desta e de outras organizações similares.[Pode ler aqui, no Libération, sob o título «Vieram seis brancos...», testemunhos dos parentes dos «orfãos]Adenda em 6/11: extraído do Liberation de 5/11:«Les responsables de l’Arche de Zoé ont «menti à tout leur staff» affirme Marc Garmirian, le journaliste de Capa libéré hier (Reuters).Marc Garmirian, journaliste de Capa libéré hier après onze jours de captivité au Tchad, affirme que les responsables de l’association n’ont jamais «affiché l'objectif final de leur opération, ni à leur personnel, ni aux gens qui leur ont confié les enfants, ni aux enfants eux-mêmes.»AFP Marc Garmirian, journaliste de l'agence de télévision Capa, qui a été détenu pendant onze jours au Tchad, s'est aussi dit «frappé» par «la conviction, la détermination et l'état d'esprit» des responsables de l'Arche de Zoé, «convaincus de faire le bien».«Ils avaient plus de 100 personnes travaillant pour eux. Jamais ils n'ont affiché l'objectif final de leur opération, ni à leur personnel, ni aux gens qui leur ont confié les enfants, ni aux enfants eux-mêmes», explique-t-il. «Ils ont quand même menti à tout leur staff», a-t-il ajouté.Pour Eric Breteau (le président de l'association), relève-t-il, «le point de départ, c'est la convention de Genève de 1951 qui justifie le sauvetage d'enfants menacés. Pour lui, ça justifie tout, ça justifie qu'on les sorte sans procédure administrative du Tchad».«Malaise» et «questions»Marie-Agnès Peleran, une autre journaliste qui vient d’être relachée, a fait quant à elle part de son «malaise» et de ses «questions» quant à l'opération.Partie avec l'association sous «deux casquettes» - celle d'une candidate à l'accueil d'un enfant et celle de journaliste - elle a précisé qu'elle n'était pas membre de l'association, dans un entretien qu’elle a donné aujourd’hui à son employeur France 3 Méditerranée dont elle était en congé sans solde.Une fois sur place «mon malaise a été grandissant par rapport à différentes questions qui se posaient et que j'ai posées aussi aux responsables de l'organisation. En même temps, j'avais aussi envie de suivre l'aventure jusqu'au bout», a-t-elle dit.Mais «on ne pouvait pas en si peu de temps avoir des certitudes sur le fait que ces enfants étaient orphelins ou pas», et «la principale erreur de cette association était de considérer que la fin justifiait les moyens sans penser que les moyens conditionnent la fin», a-t-elle précisé sur la chaîne France 3. Marie-Agnès Peleran a fait part de son «inquiétude» pour les membres de l'association demeurés au Tchad et a assuré qu'ils avait «beaucoup de remords» sur cette affaire.Marc Garmarian et Marie-Agnès Peleran font partie des trois journalistes français inculpés de complicité par la justice tchadienne dans l'affaire de l'Arche de Zoé mais ramenés dimanche soir du Tchad par le président français Nicolas Sarkozy.»


Um caso muito sérioA organização «humanitária» francesa «A Arca de Zoé» apresenta-se com a imagem tocante (acima) com que identifica o seu sítio na Net mas o caso do Chade (cerca de noventa crianças que, não sendo de facto órfãs, teriam sido ardilosamente aliciadas com vista à sua futura adopção no Ocidente) levanta consideráveis suspeitas e terríveis interrogações.Para já, a justiça francesa alargou a investigação sobre esta organização à «ajuda à permanência irregular de estrangeiros em França» com a circunstância agravante de ter «como efeito, para menores estrangeiros, de os afastar do meio familiar ou do seu ambiente tradicional», ou seja, um delito passível de uma pena de 10 anos de cadeia e 750 000 euros de multa.É claro, entretanto, que esta decisão da justiça fancesa, para além das intenções ou convicções, pode visar marcar pontos no braço-de-ferro que se travará entre as autoridades francesas e chadianas para decidir qual é a jurisdição nacional a quem competirá julgar este caso.De uma coisa não pode haver dúvida: o caso merece uma investigação aprofundada (esta era a primeira «expedição» deste género da «Arca» ?) e o mundo inteiro precisa de saber a verdade sobre a actuação desta e de outras organizações similares.[Pode ler aqui, no Libération, sob o título «Vieram seis brancos...», testemunhos dos parentes dos «orfãos]Adenda em 6/11: extraído do Liberation de 5/11:«Les responsables de l’Arche de Zoé ont «menti à tout leur staff» affirme Marc Garmirian, le journaliste de Capa libéré hier (Reuters).Marc Garmirian, journaliste de Capa libéré hier après onze jours de captivité au Tchad, affirme que les responsables de l’association n’ont jamais «affiché l'objectif final de leur opération, ni à leur personnel, ni aux gens qui leur ont confié les enfants, ni aux enfants eux-mêmes.»AFP Marc Garmirian, journaliste de l'agence de télévision Capa, qui a été détenu pendant onze jours au Tchad, s'est aussi dit «frappé» par «la conviction, la détermination et l'état d'esprit» des responsables de l'Arche de Zoé, «convaincus de faire le bien».«Ils avaient plus de 100 personnes travaillant pour eux. Jamais ils n'ont affiché l'objectif final de leur opération, ni à leur personnel, ni aux gens qui leur ont confié les enfants, ni aux enfants eux-mêmes», explique-t-il. «Ils ont quand même menti à tout leur staff», a-t-il ajouté.Pour Eric Breteau (le président de l'association), relève-t-il, «le point de départ, c'est la convention de Genève de 1951 qui justifie le sauvetage d'enfants menacés. Pour lui, ça justifie tout, ça justifie qu'on les sorte sans procédure administrative du Tchad».«Malaise» et «questions»Marie-Agnès Peleran, une autre journaliste qui vient d’être relachée, a fait quant à elle part de son «malaise» et de ses «questions» quant à l'opération.Partie avec l'association sous «deux casquettes» - celle d'une candidate à l'accueil d'un enfant et celle de journaliste - elle a précisé qu'elle n'était pas membre de l'association, dans un entretien qu’elle a donné aujourd’hui à son employeur France 3 Méditerranée dont elle était en congé sans solde.Une fois sur place «mon malaise a été grandissant par rapport à différentes questions qui se posaient et que j'ai posées aussi aux responsables de l'organisation. En même temps, j'avais aussi envie de suivre l'aventure jusqu'au bout», a-t-elle dit.Mais «on ne pouvait pas en si peu de temps avoir des certitudes sur le fait que ces enfants étaient orphelins ou pas», et «la principale erreur de cette association était de considérer que la fin justifiait les moyens sans penser que les moyens conditionnent la fin», a-t-elle précisé sur la chaîne France 3. Marie-Agnès Peleran a fait part de son «inquiétude» pour les membres de l'association demeurés au Tchad et a assuré qu'ils avait «beaucoup de remords» sur cette affaire.Marc Garmarian et Marie-Agnès Peleran font partie des trois journalistes français inculpés de complicité par la justice tchadienne dans l'affaire de l'Arche de Zoé mais ramenés dimanche soir du Tchad par le président français Nicolas Sarkozy.»

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